Plus de 700 000 jeunes font leur entrée chaque année dans le monde professionnel. Ces étudiants sortants de la génération Y, l’algorithme « une application pour tout » gravé dans le disque dur, se confrontent parfois à des écarts déstabilisants entre la technologie moderne qu’ils emploient au quotidien et celle vieillissante de leur entreprise.

« Ah non moi j’ai pas envie d’utiliser cette application. »
Adrien, 24 ans, test d’une application métier

D’un côté, des applications glamour et ergonomiques, effacées de leur smartphone au moindre signe d’inefficacité (pas assez rapides, fluides, intuitives ou belles) et de l’autre des applications métier en entreprise, parfois datées de 10 ans qui ne se sont plus adaptées aux dernières évolutions en terme d’ergonomie.
Dans ce contexte, difficile de convaincre les jeunes de rester : le secteur de la banque et de l’assurance par exemple, souffrent d’un important turn-over, les jeunes chargés de clientèle et gestionnaires en back-office quittant leur poste au bout de quelques mois. Ils s’ennuient pour une raison simple : l’interface datée de leur outil de travail les rebute, freinant leur motivation. Nuisance qui va jusqu’à leur donner envie de partir.

Pourquoi s’adresser aux jeunes, en particulier la génération Y ?

La génération Y représente les employés de demain. Il semble logique de concevoir en priorité pour l’avenir plutôt que pour une génération X en partance, d’autant plus que celle-ci tend à suivre le schéma de la génération Y. En effet, il a été observé depuis peu que les personnes nées avant 1980 (génération X) essaient maintenant d’adopter les usages et les comportements de la génération suivante.

Des entreprises novatrices tiennent désormais compte de ces enjeux dès les premières ébauches de leur service web. Chez Axance, nous les accompagnons grâce à des focus groups ciblés, afin de maîtriser dans le moindre détail les usages de cette cible à la croissance inexorable.

Ces groupes de discussion ont permis d’approfondir les données connues sur cette génération. Par exemple, il était déjà connu, au vu du succès de Facebook, que le jeune typé Y aime s’exposer, lui, sa vie, son histoire, ses réalisations. Mais il veut avant tout se sentir bien dans son entreprise, intégré, écouté, reconnu, bref se sentir exister. Il souhaite éprouver du plaisir à travailler et que son travail ait du sens, un point de vue nouveau par rapport à des employés plus âgés.

Les UX designers prennent désormais en considération ces informations précieuses pour le choix d’interactions dans les applications métier, en développant l’humanité des actions, en privilégiant la valorisation de l’utilisateur.

Pour ces entreprises qui affichent un important turnover, il est judicieux de moderniser leurs applications métier afin de séduire les jeunes diplômés, et pourquoi pas, aller même jusqu’à imaginer avec eux l’entreprise de demain.

Partager
Faire suivre