Dans le design thinking, la pratique de la facilitation graphique (en anglais one-page method) consiste à construire une vision commune après avoir échangé et réfléchi au sein du groupe.

Comment procéder ?

La personne qui se charge de la facilitation graphique a pour rôle de proposer un visuel selon le sujet traité. Plus précisément, il doit modéliser une idée ou un concept abstrait. Le facilitateur graphique doit accompagner et alimenter le processus de collaboration après plusieurs échanges d’idées et de pistes de réflexions. Pour cela, la facilitation graphique fonctionne sur 3 étapes : la récolte d’informations, le tri des informations dans le but d’identifier les contenus les plus pertinents et le traitement visuel. 
Ensuite, le facilitateur graphique se sert des différents techniques de modélisation mis à sa disposition pour mener à bien son travail. L’écriture et le dessin manuel sont privilégiés comme support. Mais, la technologie offre aujourd’hui des supports numériques comme les tablettes avec en plusieurs logiciels et applications spécialisées qui ont les mêmes avantages que la version manuscrite. 

Selon les éléments définis par les besoins lors de chaque intervention, le facilitateur graphique et le client analysent ensemble les techniques choisies. Dans le cadre de la conception d’un site web, il est important de prendre en compte l’expérience utilisateur (User eXperience) et l’interface utilisateur (User Interface) en plus.

Comment faire la différence entre UI design et UX design ?

L’UX design regroupe à la fois les parties visibles et invisibles pour contribuer à l’expérience globale de l’utilisateur. L’UI design est la partie visible de l’iceberg que représente l’UX, c’est-à-dire qu’elle permet de solliciter les sens de l’utilisateur. Ainsi, la facilitation graphique doit soigner l’interface graphique pour optimiser l’expérience utilisateur.

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