Cette année, le CES aura marqué les esprits par sa volonté d’exposer des produits commercialement viables à défaut de produits ultra innovants. Dans une quête de l’effet wahou au CES 2020, j’ai été particulièrement surprise par le Salon Smart city. Ce qui m’a le plus bluffée ? Ce drone géant que l’on pouvait voir « à des kilomètres » sur le salon…

ces 2020 salon smart city drone geant

Hyundai et Uber ont parié sur l’avenir des transports urbains dans les airs. Leur prototype que l’on pourrait assimiler à un drone géant n’est rien de moins qu’un taxi volant. Son nom : S-A1, un véhicule électrique capable de voler jusqu’à 600 mètres d’altitude et doté d’une autonomie de 100 kilomètres. Il serait capable de se recharger en moins de 10 minutes.

Décollage et atterrissage verticaux pour assurer la prise en charge en pleine ville aussi bien au sol que sur un toit et en toute sécurité. Sur le plan de la sécurité justement, des parachutes pouvant se déployer en cas d’urgence sont prévus. Ce véhicule “centré utilisateurs” permettra à 4 passagers de se déplacer d’un point A à un point B par la voie des airs, et donc très rapidement, à une allure de 290km/h maximum. 

SE FONDRE DANS LA SMART CITY

Le silence est d’or… L’un des prérequis pour la commercialisation d’un tel projet de la smart city : le bruit. Le S-A1 promet de se faire discret et de ne pas contribuer à la pollution sonore ambiante pour s’intégrer au mieux à la vie urbaine. Hyundai entend commercialiser son petit bijou de technologie en 2023 et promet un service “abordable” grâce à l’économie dégagée par la fabrication à grande échelle.

hyundai uber s a1 drone geant

Le partenariat est ambitieux. Hyundai devrait assurer la production et le déploiement en masse de ces véhicules alors qu’Uber Elevate, filiale du groupe Uber, se chargerait de la mise en place globale du service (prise en charge et dépose terrestre, gestion de l’espace aérien, mise en place d’une application de mise en relation taxi client).

UN SERVICE PROPOSÉ EN PLUSIEURS ÉTAPES ITÉRATIVES

Dans un premier temps, le duo souhaite commercialiser ce véhicule avec à son bord un pilote humain. Ce n’est que dans un second temps que le drone deviendra automatique et sans conducteur à bord. Gain de temps assuré pour covoitureurs. Les premiers essais en vol répondant au nom de code Uber Air seront établis dans trois grandes villes déjà désignées : Melbourne en Australie, Dallas et Los Angeles aux Etats-Unis.

Uber multiplie ses partenariats pour maximiser ses chances de convaincre face à une concurrence de taille composée de géants comme : Rolls-Royce, Aston Martin, Boeing, et aussi Airbus. Une autre star remarquée du CES avait des caractéristiques très similaires : le prototype BELL Nexus, un challenger sérieux du S-A1 de Hyundai.

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