Après un début de carrière consacré notamment à la gestion de projet, Thomas change de braquet. Il décide de se réorienter vers le développement front-end, avec la volonté de « fabriquer des choses ». Il débute chez Creative Tech avec un premier projet très concret porté par la fondation Devoteam. Une application pour l’association Humanity Diaspo pour laquelle il initie toute la partie front. Il nous raconte.

Thomas, peux-tu te présenter en quelques mots ? Qu’est-ce qui te passionne dans ton job ?

Je suis actuellement développeur front-end. Je n’ai pas un parcours « classique » de dev puisque j’ai démarré avec des études de communication et de marketing digital. J’ai par la suite fait pas mal de gestion de projet tout en ayant toujours travaillé dans le digital, donc assez proche des équipes techniques. Après être intervenu au sein de grands groupes médias, je suis passé PO (Product owner) pour un important éditeur de contenus du secteur de la santé. Pour cette entreprise, je me consacrais notamment à la génération de revenu et à la monétisation.

Après cette dernière expérience, j’ai eu l’opportunité d’entreprendre une reconversion en tant que développeur. À la base je souhaitais étoffer mon bagage technique de PO, puis j’ai eu envie de faire, de fabriquer, et de pousser la pratique. D’où ce choix du développement et mon arrivée chez Devoteam Creative Tech. En fait, je n’ai pas l’impression de travailler quand je fais du dev, plutôt la sensation de jouer. Un peu comme si l’on me confiait un gros Lego, mais sans la notice. Le développement front était un vrai choix personnel. On y retrouve ce côté Lego lié à la dimension UX/UI design.

Tu as travaillé sur la mission Humanity Diaspo dans le cadre de la fondation Devoteam ? Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ?

On a travaillé sur le sujet avec des équipes de développeurs Creative Tech à Paris et à Lyon. Pour ma part, j’ai collaboré étroitement avec ma collègue Mouna. Pour elle comme pour moi, c’était notre baptême du feu sur un développement produit. Il nous a d’abord fallu reprendre pas mal de choses, le projet avait été en stand-by quelque temps. S’approprier le sujet aussi, ce qui m’a permis de mettre à profit mes expériences passées de chef de projet et de PO. Il me fallait parfaitement comprendre le produit. J’ai aussi été aidé et accompagné par des collaborateurs de Creative Tech Lyon en début de projet pour bien me lancer.


« À la sortie de l’école, on sait écrire du code, mais pas encore coder de manière professionnelle. C’était l’opportunité d’apprendre tous les petits trucs qu’on ne traite pas. »


C’était l’opportunité de démarrer au sein de l’entreprise par un projet très concret. Il faut noter que c’était ma première expérience en tant que développeur. À la sortie de l’école, on sait écrire du code, mais pas encore coder de manière professionnelle. C’était l’opportunité d’apprendre tous les petits trucs qu’on ne traite pas à l’école. Pour Humanity Diaspo, nous avons participé au développement d’une application web qui vise à faciliter les interactions entre les acteurs associatifs de la précarité hygiène et menstruelle (PHM) et les utilisatrices du service. Les bénéficiaires principaux sont les femmes isolées ayant des enfants en bas âge.

Les interactions entre les nombreuses parties prenantes (donateurs, intermédiaires, bénéficiaires) se faisaient jusque-là via le courrier et le téléphone. L’activité de Humanity Diaspo a explosé lors de la première vague de covid, c’est à ce moment-là qu’ils ont compris que leur modèle de fonctionnement n’était plus viable et que le digital devenait indispensable.

Comment es-tu arrivé sur cette mission ? Comment se sont passés les premiers temps?

C’était ma toute première mission chez Devoteam Creative Tech. Côté équipe nous travaillions moi et Mouna avec deux autres personnes de la Tribu de Lyon avec qui l’on organisait des meetings à distance deux fois par semaine. Yassir, Head Of de la Tribu était bien sûr présent, ainsi que mon manager, Mohammed Ali, qui m’a largement encadré sur les premières semaines pour me mettre sur la voie, pour me laisser ensuite beaucoup plus d’autonomie.

Le challenge était relevé pour moi, car c’était un premier projet et que je devais intervenir sur à peu près tous les aspects. Une première base de code était déjà réalisée. Mon manager Mohammed m’a conseillé de tout recommencer à zéro pour suivre tout le process step by step. À chaque étape, il me confiait un nouvel outil ou un nouveau sujet à travailler, ce qui me permettait de monter une marche à chaque fois. Il m’a clairement balisé le terrain si je puis dire. C’est un très bon moyen d’apprendre tous les gestes et techniques qui permettent de vraiment se professionnaliser. Je pense que pour toute personne junior qui débute dans une entreprise, c’est exactement ce qu’il faut faire.

Comment travailles-tu avec les autres membres de la Tribu Tech ?

Lors de certaines phases de projet où l’on ne développe pas, car on attend des livrables du client par exemple, j’ai eu l’occasion d’assister plusieurs fois Anas. Il est développeur plutôt orienté back et intervenait sur un produit pour un grand acteur du secteur de l’énergie. Mon manager est venu me voir sur le sujet, car il savait que j’étais plutôt à l’aise côté front. Et je suis donc intervenu ponctuellement pour aider Anas sur ses problématiques de CSS pour ce client.


« Concrètement, chacun porte un sujet, le creuse et fait une présentation au reste de l’équipe. S’ensuivent des échanges où l’on discute et où l’on se pose des questions. »


Dans un autre registre, nous sommes en train de constituer un pôle front-end au sein de la Tribu Tech. On définit un certain nombre de sujets que l’on souhaite explorer, car on sait que ça va nous être demandé en appel d’offres, ou sur lesquels on souhaite monter en compétence. Concrètement, chacun porte un sujet, le creuse et fait une présentation au reste de l’équipe. S’ensuivent des échanges où l’on discute et où l’on se pose des questions. Un exercice que j’ai l’habitude de faire pour ma part de par mon passé de chef de projet, en présentation face client ou lors de sessions de reporting d’équipe. Ce n’est pas forcément des compétences que l’on acquiert en école informatique, alors que c’est très important dans le cadre de l’activité d’une équipe de développeurs. Je trouve que c’est une excellente habitude à prendre. 

 

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