Rendez-vous avec Fayssal Merimi, Lead of Architecture passionné d’informatique. Il nous parle de son expérience du développement, de son rôle chez Creative Tech et de sa conception du métier, en veille technologique permanente et tournée vers l’avenir.

 

Fayssal, peux-tu te présenter en quelques mots ? Qu’est-ce qui te passionne dans ton job ?

Je suis Lead of Architecture chez Creative Tech. J’ai une formation d’ingénieur réalisée au Maroc et j’ai commencé ma carrière en 2007 avec plusieurs expériences de développeur dans les domaines de la e-santé, du transport et du secteur bancaire. Aujourd’hui je suis spécialisé sur les sujets relatifs aux APIs, les architectures distribuées, temps réel, et tout ce qui touche à l’écosystème Java.

Au quotidien je participe à différentes phases de projet. Je conçois et construis des architectures techniques et j’ai un rôle de conseil que ce soit pour nos clients ou nos équipes. Mes interventions sont transverses et peuvent toucher toutes les dimensions d’un projet : estimer la faisabilité technique auprès des PO et Business Owner, tirer le maximum d’une architecture pour les développeurs et Tech Lead…

Je suis axé « expérience développeur ».

Mon rôle premier est de faciliter les travaux des équipes dev’. J’interviens s’il y a un blocage par exemple, je fais de la veille sur les dernières technos et outils pour en faire profiter mon équipe et bien sûr aider nos collaborateurs à atteindre l’excellence technique. L’informatique est ma passion, pour moi ce n’est pas un travail. J’aime contribuer à faciliter la vie des gens en leur proposant des solutions technologiques. Au sein de Creative Tech, on a l’esprit d’entraide et d’innovation et je suis entouré de gens tout aussi passionnés. C’est motivant.

 

Tu es Lead Architect et tu as une bonne connaissance du métier de développeur. Quel est le profil type du développeur chez Creative Tech ? Quelles sont les qualités requises ?

Nos développeurs ont en général l’expérience d’au moins deux langages de développement. Ils sont capables de produire un code de haute qualité, bien testé en amont. Ils sont sensibles aux pratiques du software craftsmanship et contribuent à faire avancer la communauté technologique, en donnant des conférences et en partageant leurs connaissances. Enfin ils sont convaincus par les méthodes agiles et ont une bonne maîtrise des technologies de l’informatique dématérialisée (services Cloud) : AWS, Azure, Kubernetes et Docker par exemple.

Difficile de résumer les qualités requises, car elles sont multiples, mais je dirais que ce qui fait un bon développeur c’est d’être humble. Être capable d’accepter les erreurs pour le bien du produit et des équipes. Effectivement se mettre au service des membres de l’équipe en proposant son aide, et mettre la barre le plus haut possible tout en jouant collectif. Veiller à ce que tout le monde suive et monte en compétences sur les sujets, partager sa connaissance… C’est clé. 

Et last but not least bien sûr, avoir de l’intérêt pour le métier de ses clients, bien en comprendre les enjeux pour répondre au mieux à ses problématiques, avec une certaine économie de moyens et la volonté de challenger si nécessaire. En vue, un objectif commun avec ses clients : tirer le maximum de valeur pour le produit.

À quelles problématiques clients répond-il le plus souvent ?

Ça dépend des secteurs et des clients bien sûr. Dans tous les cas, nos interventions s’inscrivent aujourd’hui dans la démarche de transformation digitale. Dans cette logique, on les aide à digitaliser leurs activités et leurs processus au mieux. On mobilise pour ce faire toute notre expertise, notre capacité de conseil et notre maîtrise de la méthode : formalisation des besoins, gestion de projet, découpage, organisation des équipes…

En termes d’expertise pure, nous construisons et/ou maintenons des solutions technologiques. Et si le client dispose déjà d’un système établi, nous le faisons évoluer et le portons vers une vision digitale. On peut aussi intervenir dans les différentes phases d’un projet, en déploiement, sur la mise en prod, en surveillance… Nous sommes multidisciplinaires et notre champ de compétences est large. Je crois qu’on peut dire qu’on couvre toutes les disciplines du digital. Enfin, aider nos clients à adopter la gymnastique de l’agilité est aussi un axe fort pour nous.

 

Comment travailles-tu au sein de l’équipe ?

Vis-à-vis de nos équipes, j’ai une posture d’accompagnement. Avec un rôle d’encadrement, de mentor et de facilitateur. Au sein de notre Tribu Architecture, j’essaie de faire le plus de veille possible, comprendre les évolutions du monde informatique, découvrir les opportunités offertes par les nouvelles technos émergentes, avec et pour mes équipes. Notre objectif dans la Tribu : expérimenter, tester, standardiser nos façons de faire pour pouvoir les pérenniser et les proposer à nos clients. On essaie d’avoir une vision futuriste du métier. 

En termes d’encadrement technique, j’aide nos Tech Leads et architectes à concevoir des architectures et à résoudre les problèmes éventuels. Tout ce qui touche au cycle de vie d’un produit sur le volet technique. Un rôle assez transverse.

On a également une Tribu Cloud/Devops avec laquelle on travaille. Par exemple, si l’on souhaite déployer une architecture dans le Cloud, je sollicite un expert ou un architecte Cloud pour qu’il me donne son avis. Cette collaboration étroite nous permet de monter en compétences collectivement. On travaille de façon collégiale avec toutes les communautés d’expertise de la Creative Tech. Un vrai support multidisciplinaire au quotidien.

 

Quels sont les défis du développeur aujourd’hui pour être à la pointe ?

Comme la loi de Moore, plus on avance, plus la technologie se développe, plus nous avons de solutions. Celles-ci sont innombrables. C’est pour ça que l’on pratique la veille intensément, c’est incontournable. Le challenge pour le développeur c’est d’avoir l’intelligence et l’intuition du bon choix parmi toutes les possibilités actuelles. Être à jour et avoir toujours un minimum de connaissances sur les technos et approches dont on n’est pas spécialiste.

Ce que je conseille aux développeurs avec lesquels je travaille ou que j’accompagne, c’est de connaître les concepts et consolider leur compréhension théorique. Ensuite ce n’est plus que de la pratique. On peut l’adapter. Connaître les best-practices et faire de la veille en continu sont les points de départ qui permettent ensuite d’être bon lors des opérations. Après, on ne peut pas tout savoir et il faut bien commencer quelque part. Le bon sens et savoir réfléchir à une solution sont déjà des atouts précieux dans ce métier. Et on est aussi là pour aider nos collaborateurs à apprendre.

 

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