Inès est arrivée il y a quelques mois en tant que Product Manager. De nature dynamique et motivée, elle n’a pas tardé à se lancer dans sa première mission et à répondre à un premier appel d’offres. Un travail d’équipe qui l’a mise immédiatement dans le bain. En interne comme chez son client, elle s’appuie sur ses collaborateurs pour avancer plus vite encore. Elle nous raconte ses premières semaines.
Inès, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai rejoint Devoteam Creative Tech il y a un petit mois en tant que Product Manager (PM). J’ai débuté ma carrière sur des rôles de chef de projet en agence web. À l’époque, j’intervenais sur des approches plutôt orientées cycle en V. J’ai eu la chance par la suite d’intégrer une entreprise à la pointe de la techno “Ruby on rails”, et d’avoir pour mentor Mourad Ammiche, spécialiste reconnu du domaine. Il m’a appris l’importance de travailler en Agile et sur des User stories notamment. Et petit à petit, à son contact, j’ai développé mes compétences sur le sujet. L’Agile n’était pas encore très mature en France à ce moment-là.
Dans mes expériences suivantes, j’ai toujours été la seule experte en Product Ownership. L’occasion pour moi de former des collaborateurs et également de monter une unité 100% Agile pour un de mes employeurs, acteur majeur de l’industrie automobile. Une équipe composée de SCRUM Masters et de développeurs aguerris à l’Agile. J’ai également exercé en tant que Directrice de l’innovation tout en suivant un cursus chez HEC en Stratégie Business et corporate. Ma force dans ce domaine est de parvenir à détecter une niche et à tirer le meilleur de l’Agile pour les utilisateurs, le business, et le marché.
Peux-tu nous parler de ton quotidien en tant que Product Manager au sein de la Creative Tech ?
Être Product Manager, c’est avoir une posture de Lead où l’on ne s’arrête pas au business. Il pense d’abord utilisateur, parce qu’il vend des services à des clients ou consommateurs. Ce sont eux les utilisateurs finaux. Notre objectif est de les satisfaire, et pour que ça puisse fonctionner, on doit dégager de la valeur business. Être PM c’est être agile bien sûr. Aussi bien vis-à-vis de l’interne qu’avec les publics extérieurs. On est en test and learn en permanence, c’est-à-dire qu’on se renseigne sur le marché en continu. On doit savoir ce qu’il se passe, ce que fait la concurrence et ce qu’attendent nos utilisateurs. C’est comme ça que l’on arrive à dégager les orientations que les autres entreprises ne voient pas forcément.
«Être PM c’est être agile bien sûr. Aussi bien vis-à-vis de l’interne qu’avec les publics extérieurs. On est en test and learn en permanence, c’est-à-dire qu’on se renseigne sur le marché en continu.»
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Surtout, quand on est agile et que l’on travaille en approche Produit, on s’adapte très vite. Rien n’est gravé dans le marbre, que ce soit les équipes impliquées ou le service en lui-même. Un PM a une vue 360° aussi bien pour ses produits que pour ses collaborateurs. C’est un peu son bébé. Et pour que ça fonctionne bien, l’intelligence émotionnelle est clé. Pour ma part j’aime storyteller autour de mes produits, véhiculer une émotion à mes interlocuteurs. Ça nécessite de l’empathie. C’est très important. C’est un métier où l’on ne s’ennuie pas, il y a toujours de nouvelles choses à faire. Et c’est collectif. L’histoire du produit on la construit à plusieurs mains.
Sur quels types de missions as-tu travaillé ?
Je suis actuellement PM chez un de nos grands clients français du secteur bancaire. Je définis l’ensemble du périmètre autour du concept de KYC (Know Your Customer). Les cibles Particulier, Professionnel et Entreprise sont concernées. Je couvre tous les marchés pour la banque, car l’enjeu est majeur. Notre priorité pour ce client est de répondre parfaitement aux nouvelles contraintes réglementaires instaurées récemment. Toute information ou document concernant les clients potentiels doivent être pris en compte pour établir une relation commerciale durable. L’idée ici est de lutter contre le blanchiment ou autres détournements des services bancaires à des fins illégales. On répond aussi aux règles européennes du RGPD bien sûr.
Notre objectif partagé avec notre client est de trouver l’équilibre entre la satisfaction des utilisateurs et la mise en conformité des activités de la banque. On doit s’assurer qu’il y a le moins de frictions possible. Cette connaissance utilisateur nous permet également d’adresser les cibles de manière optimale. Nous les connaissons mieux, donc nous pouvons leur proposer les services qui leur conviennent le mieux. Ce n’est pas du profiling, mais ça s’en rapproche. Et je profite de ces travaux pour identifier de nouvelles opportunités pour notre client.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre la Tribu Business & Product Management de Devoteam Creative Tech ?
Devoteam Creative Tech répond aux exigences du produit de manière globale d’après moi. L’entreprise détient dans ce domaine une vraie force de frappe, notamment par rapport à la concurrence. Son portefeuille clients est très large et ouvre des perspectives challengeantes pour moi, que ce soit en termes de secteurs, mais aussi de produits.
Je suis actuellement en train de composer nos équipes pour ma mission actuelle : une feature team et une business team. Nous sommes en phase de cadrage et j’ai besoin d’intervenants au fur et à mesure que le périmètre d’intervention prend forme. Nous avons déjà accueilli un UX Researcher, incontournable sur ce type de produits. Deux Product Owners également, je pense que nous en aurons trois à terme. Et nous allons intégrer un UX Designer et un Scrum Master au sein de l’équipe. Nous commençons à avancer sur le produit et des besoins émergent en UX Design. Il nous faudra ensuite nous projeter sur les aspects de web analytics, de data mining, de contenu, et de nombreux autres domaines d’intervention que nous sommes en train de définir précisément.
Qui est ton manager au quotidien ? Comment t’accompagne-t-il ?
À mon arrivée, mon manager côté client était malheureusement malade du covid, j’ai donc été accueillie par le Head Of de notre Tribu. Une proximité rendue possible par le fait que nous étions sur la même mission, et donc en contact au quotidien. Ça a clairement été mon baby-sitter ! Trêve de plaisanterie, il m’a accompagné de très près en me consacrant du temps à ses côtés et derrière son écran pour me montrer différents outils et autres dispositifs incontournables chez Devoteam. Elsa Pairaud, notre Tribe Lead, était également très présente. J’ai vraiment eu l’impression d’être dans un cocon, qu’on s’assurait vraiment que mon arrivée se passe au mieux. Et ce, dès le processus de recrutement avec notamment l’aide d’Arthur Robin, mon Business Manager, qui m’a suivie dans cette première phase. J’ai aussi dû rapidement travailler sur un appel d’offres dans une équipe qui se connaissait déjà, ce qui n’est pas évident. J’ai eu tout de suite l’impression d’être l’une des leurs.
« J’ai aussi dû rapidement travailler sur un appel d’offres dans une équipe qui se connaissait déjà, ce qui n’est pas évident. J’ai eu tout de suite l’impression d’être l’une des leurs. »
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Je me suis sentie écoutée. Les responsables de la Tribu ont pris note de ma vision. C’est très valorisant. On prend de mes nouvelles chaque semaine côté direction, c’est assez rare pour être souligné. Mon manager côté client, Giorgio Belatti, est désormais de retour. On se parle tous les jours et on s’est fixé un point d’un quart d’heure tous les matins pour faire un état d’avancement du cadrage que je réalise dans ma mission actuelle. Il m’oriente et me donne le plus d’éléments possible puisque je démarre sur ce produit. Et je lui donne également mon avis. On parle un peu de tout. Notre objectif : présenter rapidement une feuille de route à la Direction client. Je crois qu’on est en très bonne voie pour bientôt lancer nos premiers workshops.